Une emploi du temps chargé, car du réveil à 6h30, jusqu'à la fin de l'atelier du matin à 12h, une petite pause, puis nous reprenons les répétitions à 15h30 jusqu'à 18h30. Le travail théâtral est intensif, "concentration" " respiration" "Action".
Beaucoup de travail de base théâtral, qui est repris dans la construction des scènes que propose Christina, la metteuse en scène. Elle , elle est Espagnole, nous nous sommes marocains (Babarti, Redouane et moi même), les Français sont là aussi (Taha, Victor et Fafa), plus deux autres groupes marocains (Abdelrazak, Soukaïna, Fatima, Alaoui, Ayoub, Chakir, Hicham, Amine (s), Bouchaïb, Meriem, Najia); et le groupe espagnol (Alba, Francisco, et Ana).
Dans les ateliers, le handicap se révèle comme un plus. Qui pouvait penser qu'une jeune fille porteuse d'un handicap physique, ne lui permettant pas de marcher seule, pourrait en quelques jours exprimer en dansant autant d'émotion, à nous décrocher des larmes.
La façon de travailler de la metteuse en scène permet à chacun de s'exprimer avec ce qu'il est , ce qu'il sait faire, chant, danse, mime, paroles....et elle récupère ce "matériel" pour construire le spectacle.
Nous travaillons aussi avec des étudiant de la FAC de sciences de RABAT, et lors de la première rencontre, nos jeunes acteurs étaient bien plus capables qu'eux, d'avoir une belle écoute, un grand respect, d'être appliqué, précis, et de se servir des exercices déjà fait.
Redouane et Babarti m'ont vraiment surpris par leurs réalisations, leur écoute, leur envie de bien faire, leurs relations aux autres, même aux étrangers avec qui ils sont devenus amis. Ils sont capables de retenir le déroulement d'une scène, de travailler sur le regard, sur l'expression du corps, sur la motricité globale, sur la motricité fine. Le rôle principal a été donné très tôt à Babarti, car du fait de sa petite taille, il devient l'enfant perdu du spectacle.
 |
Redouane avec Ana |
 |
Babarti avec un étudiant |
 |
Attention et concentration |
 |
une scène se construit |